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  • Photo du rédacteurVinsix

Le marché du financement devrait se situer légèrement en retrait en 2022

Dernière mise à jour : 20 juin 2023



Aprés avoir rebondi en 2021, le financement de l’immobilier segment Corporate ne continuera pas sur sa lancée, et devrait clôturer 2022 en léger repli, selon une étude de l’Institut de l’épargne immobilière et foncière (IEIF) réalisée en partenariat avec l’Institut du financement des professionnels immobiliers (IFPIMM).

Dans un contexte d’attentisme lié majoritairement à la remontée des taux d’intérêt, les financements Corporate Immo sont attendus en recul sur 2022 mais également sur une partie de 2023, observe l'IEIF sur la base d'entretiens réalisés aux mois de juin et de juillet auprès de quinze banques et de neuf fonds de dettes et compagnies d'assurance.


Nouveau coup dur pour la promotion immobilière


Ce coup d'arrêt devrait affecter les investissements dans les actifs et les "corporates", mais aussi et surtout le financement de la promotion immobilière, qui cumule les difficultés.

« Entre la hausse des prix de construction, les problèmes de pénuries et d’approvisionnement de la filière, des frais financiers plus élevés, le secteur entre dans une période de turbulences », souligne Denis Moscovici. « Avec l’inflation, les prix de revient des opérations ont explosé et ont fait fondre les marges. Conséquence : personne ne s'y retrouve, les projets ne sont pas financés et sont abandonnés. »

Ces prévisions moroses suivent une courte période de répit pour la filière qui avait profité de la reprise post-Covid. A périmètre constant, en 2021, le financement des actifs et corporate s'était redressé de 18%, et celui de la promotion immobilière avait rebondi de 43%, des chiffres traduisant surtout un effet rattrapage après une année noire pour le secteur, qui avait subi de plein fouet les confinements et autres restrictions sanitaires.

Les investisseurs étaient en outre restés assez prudents dans leurs choix d’actifs, avec une majorité de crédits présentant des ratios LTV (rapport endettement/valeur des actifs)* inférieurs à 55%.


Une reprise "sélective" pour la majorité des classes d’actifs


D’après l’étude de l’IEIF, qui a passé au crible les typologies d’actifs financés par plus d’une vingtaine d’acteurs du marché (quinze banques et neuf fonds de dettes et compagnies d’assurance), la pandémie de Covid aura par ailleurs donné un coup d’accélérateur à la recomposition de la hiérarchie des actifs observée sur le marché depuis 2019.


Perdants de la Covid, les secteurs de l’hôtellerie et du commerce ont redémarré depuis de façon sélective : si l’hôtellerie de tourisme retrouve de bons niveaux d’activité, le segment des affaires continue de souffrir, tout comme les centres commerciaux de grande taille situés « dans des villes de province secondaires peu dynamiques » ainsi que les galeries marchandes.

En revanche, les commerces de pieds d’immeubles très bien situés, les « retails parks de périphérie dans des zones commerciales bien identifiées et les commerces alimentaires ont démontré leur résilience et surperforment le secteur. »


La vision marché de l’IEIF, nous a également était confirmé , par Sébastien BARTHELEMY, Président Fondateur du Groupe ATRIUM, Principal Promoteur Stéphanois, entre autres à l’initiative du Projet de Halles Terroirs, en développement à l’échelle Nationale.

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